Le géant pétrolier français Total pourrait devenir l’actionnaire des deux terminaux de transbordement de gaz naturel liquéfié (GNL) prévus par la société gazière russe Novatek au Kamtchatka (Extrême-Orient) et à Mourmansk (Nord-Ouest), rapporte le journal économique Kommersant, s’appuyant sur les propos de Patrick Pouyanné, PDG du groupe.
« Nous avons annoncé que nous investirions dans [l’usine de GNL] Arctic LNG-2, mais pas seulement, aussi dans les terminaux à Mourmansk et au Kamtchatka. C’est l’une des parties de l’accord avec Novatek. Pour développer Arctic LNG-2 nous comptons investir dans les hubs à hauteur de 10% », a-t-il en effet déclaré (propos retraduits du russe), rappelant que sa société possédait également 19,4% des parts du capital de Novatek.
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Cette participation au sein de ces deux chantiers cruciaux pour l’essor de la Route maritime du Nord, projet cher aux yeux du gouvernement russe, pourrait alors être d’environ 20 milliards de roubles (280 millions d’euros), estiment les experts.
L’achèvement des travaux devrait quant à lui survenir parallèlement à l’entrée en exploitation du site Arctic LNG-2, situé dans le Grand Nord russe, d’ici fin 2022. À noter que les japonais Marubeni Corporation et Mitsui O.S.K. Lines, ainsi que le coréen Kogas ont eux aussi exprimé leur intérêt pour une éventuelle participation à ces projets.
Pour rappel, Total dispose d’ores et déjà de 10% des parts des usines de production de GNL Yamal LNG et Arctic LNG-2, misant sur ce secteur en plein développement et au cœur des stratégies économiques de la Russie.
Dans cet autre article, nous vous présentons comment le GNL russe vogue à travers l’océan Arctique.
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