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Le géant pétrolier français a, le 13 mai, acheminé au port turc de Marmara Ereğli un lot de gaz naturel liquéfié produit dans l’usine russe de Yamal LNG, dont il est l’un des principaux actionnaires, rapporte l’agence Reuters.
Il est ici en effet question de l’acquisition, sur le marché à règlement immédiat, de quelque 65 000 tonnes de GNL. Un achat effectué par la compagnie énergétique d’État turque Botas et confirmé par la société française.
Il est intéressant de constater que cette transaction vient concurrencer les exportations, vers cette nation d’Asie occidentale, de gaz russe par pipeline, assurées par Gazprom. Une réalité s’expliquant par la baisse des ventes de gaz naturel non liquéfié à ce marché (-35% en 2019), due à des hivers plus doux et à la difficile situation économique de la Turquie. Or, en raison de la pandémie de coronavirus, le GNL s’est avéré bien moins cher que son équivalent volatile, motivant ainsi cet achat.
Pour rappel, l’usine Yamal LNG, inaugurée en décembre 2017 et située dans le Grand Nord russe, a pour principaux actionnaires Novatek (50,1%), Total (20%), la Société nationale du pétrole de Chine (20%) et le Fonds de la Route de la Soie (9,9%). D’une capacité officielle de 16,5 millions de tonnes annuelles, elle a en 2019 dépassé ce nombre avec un bilan de 18,4 millions. Une quatrième ligne de production de près d’un million de tonnes est par ailleurs actuellement en cours de construction.
Dans cet autre article, nous vous expliquions le secteur énergétique russe en questions-réponses.
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