La maladie aurait-elle poussé Staline à la radicalité?

Vladimir Moussaïelyan/TASS; Domaine public

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La cruauté, la méfiance et l’incapacité de Staline à évaluer les événements étaient le résultat d’une maladie physique, et non d’un simple trait de caractère. C’est du moins ce que pensait le thérapeute soviétique Alexandre Miasnikov, qui a soigné le dirigeant.

« La grave sclérose des artères cérébrales que nous avons constatée lors de l’autopsie de Staline peut soulever la question de savoir dans quelle mesure cette maladie a affecté l’état de Staline, son caractère, ses actions », a-t-il écrit dans ses mémoires.

« Il est bien connu que l’athérosclérose des vaisseaux cérébraux, qui entraîne une atteinte des cellules nerveuses, s’accompagne d’un certain nombre d’atteintes aux fonctions du système nerveux. Parallèlement, on observe une aggravation des traits de personnalité : l’homme faché devient colérique, l’homme quelque peu méfiant devient morbidement méfiant, commence à éprouver des idées de persécution – cela correspond tout à fait au comportement de Staline dans les dernières années de sa vie », poursuit-il.

« Je crois que la cruauté et la méfiance de Staline, la peur de ses ennemis, la perte d’adéquation dans l’évaluation des personnes et des événements, l’entêtement extrême – tout cela a été créé dans une certaine mesure par l’athérosclérose des artères cérébrales (ou plutôt, ces traits ont été exagérés par l’athérosclérose) », conclut le spécialiste.

Dans cet autre article, nous vous présentions les maladies qui tourmentaient les tsars, leur famille et les nobles de Russie.

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