Dix sucreries que tous les enfants soviétiques adoraient

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À l'époque soviétique, il n'y avait pas de barres Snickers et Mars, de biscuits Oreo ou de pâte à tartiner Nutella, mais il y avait d'autres friandises dont les Russes se souviennent affectueusement encore aujourd'hui.

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Tranche de pain blanc avec beurre et sucre

Quoi de plus savoureux qu'une tranche de pain blanc fraîchement sorti du four tartinée d'une épaisse couche de beurre froid et saupoudré de sucre ? « C'était la meilleure gâterie de mon enfance, raconte Anna Sorokina. Parfois, mes parents achetaient du beurre au chocolat à la place. Si vous souhaitez diversifier d'une manière ou d'une autre cette gourmandise, vous pouvez ajouter de la confiture faite maison de framboise, de cassis ou de cerise. C'était vraiment délicieux ».

Gâteaux kartochka

Les gâteaux kartochka (« patate » en russe) sont l'un des desserts soviétiques les plus célèbres. Au départ, ils étaient préparés dans le légendaire restaurant Praga (« Prague ») situé sur la rue Arbat à Moscou, dans les cantines étudiantes et à la maison. Quel est le secret de leur popularité ? Le fait est que les principaux ingrédients pour leur préparation sont les restes de génoise, les biscuits émiettés et les toasts rassis. De plus, certaines femmes russes utilisent des prianiki (pains d'épice).

Caramel fait maison dans une cuillère

« Quand j'avais cinq ans, ma grand-mère avait l'habitude de préparer du caramel dans une cuillère pour m'attirer à la maison depuis la rue, raconte Nikolaï Сhevtchenko. Elle prenait une cuillerée de sucre et la tenait au-dessus d'un brûleur ». Bientôt, le sucre commence à fondre et l'air se remplit d'une fumée sucrée. Tout le monde en Union soviétique associe cela à l'enfance.

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Comment cuisiner ce délice ? Retirez la cuillère du feu et laissez refroidir et cristalliser le sucre fondu brun foncé pendant une minute ou deux. Le caramel s'avère être assez dur, vous pouvez donc en profiter très longtemps. Soyez-en sûr, l'enfant demandera une autre cuillerée !

Bâtonnets Rot Front 

De l'époque soviétique à aujourd'hui, les chocolats dans des emballages colorés ont toujours attiré les enfants, les adultes et les touristes chinois. Ours dans le Nord, Écureuils, Chaperon Rouge – les gourmands avaient un choix énorme !

« La première chose qui m'est venue à l'esprit quand on m'a posé des questions sur mon délice préféré depuis l'enfance, ce sont les bâtonnets au soja de Rot Front, ils sont tellement délicieux ! Ma mère me les cachait, mais je les trouvais toujours et je pouvais les manger jusqu'au dernier ! », se souvient Alexandra Gouzeva.

Soda sucré 

Bien avant que Coca-Cola, Fanta et autres sodas américains n'apparaissent en Russie, les enfants étaient obsédés par les sodas sucrés colorés produits dans le pays tels que Kolokoltchik (сampanule), Citro et Bouratino (Pinocchio russe) et bien d'autres. Beaucoup d'entre eux sont encore disponibles aujourd'hui dans les magasins russes.

« Probablement tous ceux qui ont grandi en Union soviétique se souviennent de ces distributeurs automatiques où vous pouviez prendre de l'eau pétillante gratuitement et ajouter du sirop sucré pour un petit prix – c'était génial ! Tout le monde buvait dans un seul et même verre – en Union soviétique, tout le monde était frères et sœurs ! », s'amuse Alexandra Gouzeva.

Lait condensé 

On ne sait pas qui a été le premier à décider de bouillir le lait concentré (appelé « sgouchonka » dans le pays), mais chaque enfant soviétique savait comment le faire. Cependant, cela doit être réalisé avec prudence. Si une boîte de lait condensé est laissée trop longtemps dans l'eau, elle peut exploser et salir les murs et le plafond d'une masse sucrée et collante.

Si c'est bien fait, vous obtiendrez par contre une pâte de caramel que vous pourrez manger à la cuillère. Il peut également être utilisé comme garniture pour les desserts, tels que les tubes gaufrés, ou mis à l'intérieur de la pâte brisée. 

Aujourd'hui, le lait concentré bouilli peut être acheté dans tous les magasins russes, il n'est donc pas nécessaire de le préparer à la maison.

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Barbe à papa du zoo

Les enfants soviétiques se souviennent avec nostalgie comment ils essayaient de manger ce nuage sucré le plus rapidement possible avant qu'il ne fonde, et à quel point leurs mains étaient collantes après cela. La barbe à papa était une friandise rare et quelque chose de spécial.

« J'ai toujours associé cette "explosion sucré" aux promenades d'été et de week-end avec mes parents au zoo de Moscou ou au parc Gorki – la barbe à papa n'était pas vendue partout. Mais il fallait faire attention, car cette douceur attirait les guêpes qui essayaient de la manger », se souvient Gouzeva.

Pontchiki du cirque

Les pontchiki soviétiques n'étaient pas comme les beignets américains glacés ou remplis de confiture. Il n'y avait qu'un seul type de cette pâtisserie dans le pays – avec du sucre en poudre sur le dessus.

« Je me souviens que pour une raison quelconque, les pontchiki n'étaient vendus que dans le cirque, et comme j'ai eu la chance de grandir près du Grand Cirque de Moscou, j'en mangeais de temps en temps. Tout le visage était recouvert de sucre en poudre, mais vous ne pouvez même pas imaginer à quel point j'étais heureuse », raconte Alexandra Gouzeva.

Le seul problème : après refroidissement, ils perdent leur saveur incroyable.

Halva 

Cette gourmandise orientale à base de graines de tournesol était très appréciée par les enfants soviétiques. Le pays ne manquait pas de sucre, par conséquent il est ici plus question d’un simple régal que d’un mets rare. Il était généralement vendu en énormes quantités et coupé en morceaux comme de la glace. La halva recouverte de chocolat était très savoureuse et reste encore aujourd'hui une sucrerie très populaire en Russie.

Iriski 

« Enfant, je passais presque tout l'été dans un petit village éloigné, caché quelque part dans la forêt dense de la région de Vladimir, se souvient Olga Vlassova. Le magasin le plus proche qui ne vendait que des produits de première nécessité était situé assez loin de nous, et généralement toutes les grands-mères de mes amis n'avaient pas assez d'argent, surtout pour des choses aussi frivoles que des bonbons pour leurs petits-enfants. Mais il y avait un moyen d'adoucir nos vies. La grand-mère de mon amie Sveta gardait un secret : elle savait cuisiner une sucrerie inhabituelle – les bonbons au caramel appelés en URSS "iriski". C'était beaucoup plus abordable car le lait qui était utilisé pour leur préparation était local. Chaque famille disposait d'une provision de sucre en grande quantité pour préparer la marmelade en été. La grand-mère de Sveta ne nous gâtait pas trop souvent avec sa générosité, mais cela rendait les rares occasions encore plus agréables ».

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