Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr
Selon la Fédération canine russe, près de 70 000 chiens ont été mobilisés en Union soviétique pendant la guerre. Les citoyens ont reçu l’ordre de remettre leurs animaux de compagnie aptes au service à l’Armée rouge et au Commissariat du peuple aux affaires intérieures de l’URSS (NKVD).
Les chiens ont servi dans les troupes des garde-frontières et les troupes de transmissions, où ils détectaient des mines et détruisaient des véhicules blindés ennemis. Ils ont effectué des reconnaissances et procédé à des missions de sabotage, veillé sur des installations importantes, livré des munitions et de la nourriture, et également évacué des soldats vers les hôpitaux.
Au début de la guerre, il existait encore des divisions de cavalerie dans les rangs de l’Armée rouge. Peu à peu, leur nombre a diminué. Néanmoins, les chevaux étaient largement utilisés sur le front. Les charrettes tirées par des chevaux transportaient des marchandises et de l’artillerie hors des routes, là où les voitures ne passaient pas.
Les éleveurs de rennes soviétiques ont été appelés sur le front avec leurs rennes. Une telle « cavalerie » s’est avérée indispensable dans l’Arctique et en Carélie. Ces animaux sont silencieux, ils trouvent leur propre nourriture, savent nager et ne restent jamais coincés dans la neige.
Les unités de transport de rennes recherchaient les pilotes abattus et les emmenaient vers les hôpitaux, livraient du fret et du courrier, accompagnaient les partisans, effectuaient des missions de reconnaissance et transportaient des soldats derrière les lignes ennemies.
>>> Comment la cavalerie soviétique a écrasé les chars allemands pendant la Seconde Guerre mondiale
Les chameaux ont commencé à être utilisés sur le front lors de la bataille de Stalingrad. Ils servaient à transporter des munitions, du carburant et des provisions. Il y avait aussi des chameaux-infirmiers.
L’un des quadrupèdes à bosse les plus célèbres du front était un chameau nommé Kouznetchik (sauterelle). Lors des bombardements, il se couchait rapidement dans des trous et s’y recroquevillait. Le célèbre chameau a atteint le Reichstag et, comme le dit la légende, il aurait même craché dessus.
Sur le front, les pigeons étaient utilisés pour échanger des messages entre le quartier général et la ligne de front en cas de panne des stations de radio. Ils étaient particulièrement utiles pour les communications entre le quartier général et les groupes de reconnaissance opérant derrière les lignes ennemies.
Ces boules de poils à quatre pattes travaillaient à l’arrière. Les chats se sont particulièrement distingués à Léningrad. Après la levée du blocus en 1943, les chats ont été la première chose qui a été apportée dans la ville. Ils étaient chargés de lutter contre les rats, qui proliféraient. Les chats ont également travaillé au service de l’Ermitage : leur tâche était de sauver les chefs-d’œuvre inestimables des rongeurs.
Il circule des rumeurs selon lesquelles dans la Marine, des dauphins auraient été « recrutés » pour jouer le rôle de kamikazes : ils auraient acheminé des mines jusqu’aux navires ennemis. Cependant, les experts sont extrêmement sceptiques quant à la possibilité d’utiliser des dauphins dans des opérations de dynamitage. Mais on sait avec certitude qu’un centre de formation pour dauphins de combat a ouvert à Sébastopol dans les années 1960, après la guerre. Les mammifères y étaient entraînés aux opérations de sauvetage, et à la recherche de mines et de saboteurs.
Dans cette autre publication, découvrez comment une biche soviétique a «servi» sur un sous-marin britannique.
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.